L’Allemagne reste un pays qui a très tôt pris les mesures pour contrer la contamination et la propagation du covid-19. C’est pourquoi il a été moins endeuillé que ses homologues européens qui ont enregistré de morts par des milliers. Mais sur le plan économique, on ne peut pas en dire autant, puisqu’à l’image des autres puissances de la zone euro, l’économie allemande est bien secouée par cette crise sanitaire.
Une économie inconstante
Malgré toutes les dispositions prises pour affronter la pandémie de coronavirus, l’Allemagne n’a pas pu s’échapper à la crise économique. Certes, l’impact de cette crise sanitaire sur son économie est moins important que les grands chiffres négatifs enregistrés chez ses homologues tels que la France, l’Espagne ou l’Italie. Ce qui est tout à fait normal vu que le pays reste la première puissance de l’économie européenne loin devant ses partenaires du continent.
Il faut noter que l’économie allemande a bien tenu le trajet pendant les premiers mois de ce phénomène. Puisqu’au moment où la crise était à son pic, les exportations étaient encore au vert. Mais cette bonne santé aura été pour une courte durée. Car à la fin du premier semestre, les chiffres ont viré au rouge (-2 %). La chute a été accélérée au second trimestre avec -10,1 %. L’économie allemande est donc en faillite.
Une récession de 5,2 % annoncée pour 2020
C’est officiel depuis le 22 septembre 2020. D’après les données de l’institut de Munich (Ifo), la première puissance économique de la zone euro devrait connaître une contraction de 5,2 % de son PIB en cette année. Certes, cette régression est loin d’être dramatique comparativement aux chiffres annoncés dans d’autres pays. Mais il est à signaler que l’Allemagne n’a plus enregistré une telle récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, les autorités restent optimistes quant au redressement des secteurs clés comme celui de l’automobile qui a subi une lourde conséquence.